RDC - Problématique de financement du système éducatif

Résumé en texte

RDC - Problématique de financement du système éducatif

5 ans après sa mise en oeuvre, Raïssa Malu fait le bilan du PEQPESU


Elle est physicienne de formation, professeure de sciences et de mathématiques. Elle est en outre auteure et éditrice. Elle, c'est Mme Raissa Malu, Promotrice de la Semaine de la science et des technologies en République Démocratique du Congo (RDC) dont la sixième édition a eu lieu du 20 au 25 avril 2019. Femme à plusieurs casquettes, Raïssa Malu occupe aussi le prestigieux fauteuil d'Ambassadrice du ''Next Einstein Forum'' pour la RDC et celui de Coordinatrice du Projet d'éducation pour la qualité et la pertinence des enseignements aux niveaux secondaire et universitaire (PEQPESU) pour le compte des ministères de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), de l'Enseignement technique et professionnel (ETP), de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de la Recherche scientifique et innovation technologique (RSIT) en RDC. C'est en cette dernière qualité qu'elle s'est adressé récemment aux téléspectateurs du Journal Télévisé Diplomatique (JTD), un magazine très prisé par la classe politique et diplomatique. Lunettes d'intellectuels, chemise et cravate blanches, pantalon et vestes noirs, assise sur un fauteuil rouge et maîtrisant parfaitement son domaine, la Coordinatrice du (PEQPESU) est revenu sur les différentes réformes opérées 5 ans après la mise en oeuvre dudit Projet dans ces quatre secteurs du système éducatif congolais avec le concours des partenaires au développement. Selon notre orateur, la mise en oeuvre de ce Projet n'aurait pas été aisée sans l'appui technique et financière des partenaires au développement dont principalement, la Banque Mondiale (BM). Faut-il le rappeler, le budget alloué au méga-secteur de l'éducation est très très faible et ne représente pratiquement rien par rapport aux besoins urgents. Une fois décaissé, ce fonds ne sert à payer uniquement que les salaires des enseignants, professeurs, administratifs et autres. Bien que l'enseignement fasse partie intégrante des domaines de souveraineté, force est de constater qu'il n'y a pas assez d'argent pour les réformes, les investissements en infrastructures suivant le rythme de l'augmentation de la population et en équipements et matériels didactiques.
'' C'est à ce niveau là que les partenaires financiers sont les bienvenus pour justement appuyer l'État dans cette tâche titanesque en finançant les activités qui ne sont pas jusque-là financées par le Budget national '', a-t-elle estimé, avant d'insister sur l'importance aussi du partenariat public-privé. Interview.

JTD.