DG de '' The Job Factory, membre de la FEC

Résumé en texte

DG de '' The Job Factory, membre de la FEC

Patricia Veringa-Gieskes : '' L'augmentation de plus ou moins 320% du SMIG a été une décision difficile pour les entreprises mais nécessaire ''.


Madame Patricia Veringa-Gieskes est la Directrice générale de ''The Job Factory'', une société spécialisée dans les ressources humaines qui propose la gestion du recrutement pour ses nombreux clients disséminés à travers la République Démocratique du Congo (RDC). Au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), en plus d'être membre du Conseil d'Administration, Patricia Veringa est la Vice-présidente nationale en charge du Social. Mais en quoi consiste au juste son travail ? '' Mon rôle est bien défini dans le Conseil d'Administration au sein duquel, je dirige la présidence nationale en charge du social qui s'occupe des toutes les matières liées au monde du travail, notamment les textes réglementaires, les matières sociales, les charges sociales telles que le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) '', a déclaré d'entrée de jeu la patronne de ''The Job Factory''. Un rôle très important au moment où le ministère national de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale (ETPS), partant du projet de société du Président de la République, M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dénommé '' Le Peuple d'Abord '', milite pour la revalorisation des rémunérations et autres avantages sociaux. En ce moment de basse conjoncture, est-ce que le Gouvernement de la République, mieux le ministère de l'ETPS est un bon partenaire ? A cette question du Journal Télévisé Diplomatique (JTD), Mme Patricia Veringa-Gieskes n'est pas allé par le dos de la cuillère : '' Ce n'est pas un partenaire facile. C'est normal, c'est l'État. Mais en même temps, l'Etat est régulateur. Nous devons collaborer et travailler ensemble. Et c'est ce qui est fait au quotidien et je peux même vous dire que par rapport au dernier SMIG, qui a été augmenté, l'initiative est de la FEC et non celle du Gouvernement. Un cas vraiment rare parce que d'habitude, c'est le banc syndical qui la propose via le ministère de l'ETPS ''. Une augmentation à mettre à l'actif du patronat privé congolais comme un acte de haute portée sociale afin d'assurer le minimum vital à tous les travailleurs congolais. '' Voilà pourquoi nous avons accepté de mettre en place cette proposition d'augmenter de plus ou moins 320% le SMIG. C'était difficile pour les entreprises en cette période de basse conjoncture mais c'était nécessaire pour la paix sociale ''.
ITW.