ITW : Premier invité de '' Flash Eco 7 ''

Résumé en texte

ITW : Premier invité de '' Flash Eco 7 ''

Philippe Katumba dresse un tableau sombre de l'économie congolaise touchée par la Covid-19

Bienvenus dans '' Flash Eco 7 '', nouvelle rubrique de votre magazine '' Journal Télévisé Diplomatique (JTD) ''. Une manière pour nous d'avoir un regard économique sur le monde qui nous entoure. Et bien, les questions économiques sont inhérentes à la marche du monde. Vous le savez depuis maintenant plusieurs mois, c'est la pandémie de Covid-19 qui n'en finit pas de faire des ravages dans tous les secteurs. C'est l'occasion pour nous de nous interroger sur son impact sur l'économie mondiale mais aussi, sur l'économie congolaise très dépendante du secteur minier. Pour en parler, nous accueillons celui qui sera notre spécialiste maison dans l'animation de cette rubrique. Il s'agit bel et bien de M. Philippe Katumba, économiste de formation, concepteur et présentateur vedette de l'émission '' EcoFin '' diffusée régulièrement sur la RTVS1, captée sur TNT et dans certains bouquets en République Démocratique du Congo (RDC). Il est également éditeur du magazine '' EcoMag ''enfin, conseiller en communication économique.

Journal Télévisé Diplomatique (JTD ) : Monsieur Philippe Katumba, bonjour !

Philippe Katumba (PK) : Bonjour Monsieur le journaliste !

JTD : La pandémie de Covid-19 a fait beaucoup de ravages. Votre regard ?

PK : Cette pandémie a vraiment fait beaucoup de revages et secoué le monde de manière aussi considérable. Au départ, cette crise n'avait touché qu'un seul secteur, celui de la santé et tout son système. Du coup, c'est devenue une crise multi-sectorielle. Plusieurs secteurs de la vie nationale ont été concernées par rapport à cette crise et du coup, en termes économiques, on a parlé de la récession qui n'est rien d'autre que le ralentissement des activités économiques qui peut être observé au cours d'une période de trois mois.

JTD : Cela peut se traduire aussi en croissance négative...

PK : Justement. Mais on ne peut pas encore parler de la croissance négative à ce stade parce que, la croissance peut être résumée d'une manière trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Pour parler de la crise en économie, il y a des préalables. On observe d'abord la récession pendant que l'activité économique évolue en dents de scie. S'il y a des fluctuations qui durent plus ou moins trois mois, on parle de la récession et puis, si la même situation perdure pendant la récession, on parle alors de la crise. Aujourd'hui, on parle bel et bien de la crise parce que c'est une situation qui a dépassé le délai que je venais d'énumérer tantôt. Nous (Ndlr : Le monde) sommes en train de traverser une crise qui affecte toutes les économies du monde de manière générale. Cette crise a plusieurs aspects. Il y a d'abord le choc de l'offre et puis, le choc de la demande.

Le choc de l'offre pourquoi ? Parce que l'offre représente la production. Or, vous le savez si bien que moi que la production est la combinaison de plusieurs facteurs en terme de travail où nous voyons l'homme au centre de tout, le principal acteur de l'activité économique qui produit l'offre et qui en effectue la demande. C'est l'homme qui produit, c'est l'homme qui consomme. Vu que l'homme était confiné parce que la Covid-19 a affecté sa mobilité, raison pour laquelle, si vous observez le tableau sombre dressé par la Banque mondiale (BM), les secteurs les plus touchés demeurent les suivants : l'aéronautique, l'automobile, l'industrie et j'en passe.

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Propos recueillis par JTD